Mère de cinq (5) enfants, F. Ndiaye, enceinte de son amant, s’est débarrassée de sa grossesse. Elle a été arrêtée et envoyée en prison.
Âgée de 44 ans, F. Ndiaye ne voulait pas être bannie par sa famille. La ménagère, qui est tombée enceinte de son amant, a interrompu sa grossesse de cinq (5) mois. Une grossesse qu’elle avait caché à ses proches. Sentant que son état allait être découvert, elle a clandestinement avorté avant de jeter le fœtus dans le trou de la chaise anglaise des toilettes de leur maison familiale, aux Hlm Fass.
Les éléments de l’enquête, dirigée par la police de la Médina, donnent les détails de ce qui s’est passé dans la nuit du 12 au 13 décembre 2023. Pendant que toute la famille était dans les bras de Morphée, F. Ndiaye a fait son coup.
Assise sur la chaise anglaise, elle a expulsé le fœtus. Ensuite, elle a tiré la chasse. Mais, le corps du bébé était trop gros pour passer. Elle a versé beaucoup d’eau dans la chaise pour le faire disparaître. Sans succès. Pis, le tuyau s’est bouché.
Elle dit avoir avorté à cause d’un médicament contre la grippe
Le lendemain, son neveu qui a procédé au débouchage de la fosse a trouvé le fœtus. Il a alerté les membres de la famille. Les policiers, informés, ont procédé au constat avec les sapeurs-pompiers.
Le fœtus a été acheminé à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff.
Interrogée, F. Ndiaye a avoué être l’auteur des faits. Elle a déclaré que son avortement est dû au médicament « cassia occidentalis » qu’elle avait pris trois (3) jours avant pour se soigner d’une grippe.
Malheureusement, cela a interrompu sa grossesse. Interrogée, elle avoue avoir été engrossée par son amant qui habite au quartier Liberté 6.
Aux enquêteurs, elle a demandé pardon, sollicitant la clémence. Et soutient avoir avorté sans faire exprès. Au terme de sa garde à vue, elle a été conduite devant le procureur de la République qui l’a envoyée en prison pour avortement clandestin.