Faible taux de réussite de sortie sections de sage-femme, infirmier… : Un audit en cours pour déterminer les raisons

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Le taux de réussite  aux examens des diplômes d’état en infirmier, sage-femme et assistant infirmerie est jugé très faible depuis 2015. En effet, en 2020, le taux de réussite aux examens nationaux standardisés en 2020 n’est pas des meilleures avec une moyenne de 17,39 % pour les infirmiers et 6,68 % pour les sages-femmes. « De nombreux étudiants ne réussissent pas », a constaté Oury Kâ Ba, secrétaire générale du Collectif des établissements privés de formation en santé (Cosseps). 

 
Oury Kâ Ba qui est également la vice-présidente du Collectif des établissements d’enseignement supérieur du Sénégal (CPS) a révélé que le taux de réussite aux examens au niveau national est un problème très sérieux. Jusqu’ici, les causes ne sont pas identifiées. 
 
 »Je ne peux pas donner les raisons de cet échec ou dire c’est quoi le problème mais en tout cas, c’est un problème réel qui est là. On espère avoir une nette amélioration aux  examens de certification nationale », pronostique-t-elle. C’est ce qui justifie l’audit que les autorités sont en train de mener dans des écoles de santé. Elle s’exprimait en marge de la cérémonie de graduation de 500 étudiants sortis de l’Institut Supérieur de Santé (ISS), dont elle est la directrice. Toutefois, elle se réjouit que l’ISS de Mbour se démarque avec de très bons résultats.
 
« Avec les certifications de 2022, malgré l’hécatombe au niveau national, l’Institut a obtenu plus de 60% voire 70% de taux de réussite pour les infirmiers d’État. Toutefois, le pourcentage est faible même à la section sage-femme. La chance avec le secteur de la santé, ce sont des étudiants qui sont dans une phase de formation pratique et théorie en même temps. Du coup avant leur sortie ils sont déjà opérationnels. Ils sont en mesure de travailler, ce qui fait que le taux d’insertion dans le secteur de la santé avoisine près de 90% pratiquement chez les infirmiers et chez les sages-femmes », assure-t-elle. 
Durant leur formation, ces acteurs ont été sensibilisés sur l’accueil  des patients. L’accueil des malades a été une préoccupation des autorités et des populations. 
 
« Les audits ont déjà commencé. On a audité beaucoup d’écoles. Après des audits, nous pouvons croire qu’il y aura une amélioration de la qualité des accueils », indique Oury Kâ Ba, secrétaire générale du Collectif des établissements privés de formation en santé (Cosseps).   
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