S’il y a aujourd’hui un phénomène plus qu’inquiétant et qui mérite une solution diligente, c’est la recrudescence de l’émigration irrégulière et son lot de drames. Mais ce qui inquiète le plus, c’est le silence assourdissant des autorités en charge de ce pays, face à ce phénomène qui est en train de prendre des proportions démesurées. Aussi, la question qui s’impose, est de savoir à quoi ce mutisme est-il dû ? Est-ce un aveu d’impuissance ou une fuite des responsabilités ?L’émigration irrégulière est aujourd’hui en train de prendre des proportions inquiétantes. Car, il ne se passe de jour sans que l’on entende que des candidats au périlleux voyage ont été alpagués ou qu’une pirogue remplie de migrants a chaviré, entraînant mort d’homme.
Malgré les campagnes de sensibilisation et les risques encourus, les jeunes continuent de fuguer de plus belle. Une ruée des jeunes vers les pirogues de fortune, qui montre qu’ils n’ont plus d’espoir. Alors qu’une jeunesse a besoin de rêver, de se projeter. Mais quel rêve propose-t-on aux jeunes ? Quels projets leur offre-t-on, eux qui sont censés être les leaders de demain ?
Faute de débouchés, laissés-pour-compte dans les politiques étatiques, ils partent dans l’espoir d’un ailleurs qu’ils croient meilleur. Et aujourd’hui, si les jeunes fuguent par pans entiers, c’est parce qu’ils sont affamés ; ils ont faim de travail, ils ont faim d’une bonne politique de jeunesse, ils ont faim d’une vie décente, ils ont faim de reconnaissance, ils ont faim d’un cadre de vie agréable, ils ont faim de considération. Rien de tout cela ne leur est offert. Et il est communément admis que celui qui n’est pas rassasié, est obligé d’aller jouer au pique-assiette.L’émigration irrégulière est aujourd’hui en train de prendre des proportions inquiétantes. Car, il ne se passe de jour sans que l’on entende que des candidats au périlleux voyage ont été alpagués ou qu’une pirogue remplie de migrants a chaviré, entraînant mort d’homme.
Malgré les campagnes de sensibilisation et les risques encourus, les jeunes continuent de fuguer de plus belle. Une ruée des jeunes vers les pirogues de fortune, qui montre qu’ils n’ont plus d’espoir. Alors qu’une jeunesse a besoin de rêver, de se projeter. Mais quel rêve propose-t-on aux jeunes ? Quels projets leur offre-t-on, eux qui sont censés être les leaders de demain ?
Faute de débouchés, laissés-pour-compte dans les politiques étatiques, ils partent dans l’espoir d’un ailleurs qu’ils croient meilleur. Et aujourd’hui, si les jeunes fuguent par pans entiers, c’est parce qu’ils sont affamés ; ils ont faim de travail, ils ont faim d’une bonne politique de jeunesse, ils ont faim d’une vie décente, ils ont faim de reconnaissance, ils ont faim d’un cadre de vie agréable, ils ont faim de considération. Rien de tout cela ne leur est offert. Et il est communément admis que celui qui n’est pas rassasié, est obligé d’aller jouer au pique-assiette.D’ailleurs, si les jeunes reprennent le chemin de l’espoir (l’Europe) malgré tous les risques encourus, c’est parce qu’ils n’ont plus rien à attendre de leurs dirigeants. Étant donné le « qui ne dit rien, consent », on est tenté de croire que ce silence des autorités est un aveu d’impuissance.
En tout cas, il urge que les dirigeants trouvent des solutions parce que s’ils ont été élus, c’est justement pour qu’ils trouvent des solutions aux problèmes de leurs mandants. Et il est incompréhensible qu’un pouvoir soucieux du devenir de son pays, puisse laisser sa jeunesse mourir par centaines, sans pouvoir trouver les moyens de freiner cette hécatombe.
Et ce qui est le plus frustrant dans ce désarroi des jeunes, est le fait que tous les pouvoirs qui se sont succédé, n’ont jamais réussi à asseoir une bonne politique de jeunesse. À chaque fois, ce sont des diagnostics pointus faits par des candidats, puis des promesses d’un remède efficace pour juguler le fléau du chômage. Mais, une fois aux manettes, ils sont incapables de concrétiser leurs promesses.D’ailleurs, si les jeunes reprennent le chemin de l’espoir (l’Europe) malgré tous les risques encourus, c’est parce qu’ils n’ont plus rien à attendre de leurs dirigeants. Étant donné le « qui ne dit rien, consent », on est tenté de croire que ce silence des autorités est un aveu d’impuissance.
En tout cas, il urge que les dirigeants trouvent des solutions parce que s’ils ont été élus, c’est justement pour qu’ils trouvent des solutions aux problèmes de leurs mandants. Et il est incompréhensible qu’un pouvoir soucieux du devenir de son pays, puisse laisser sa jeunesse mourir par centaines, sans pouvoir trouver les moyens de freiner cette hécatombe.
Et ce qui est le plus frustrant dans ce désarroi des jeunes, est le fait que tous les pouvoirs qui se sont succédé, n’ont jamais réussi à asseoir une bonne politique de jeunesse. À chaque fois, ce sont des diagnostics pointus faits par des candidats, puis des promesses d’un remède efficace pour juguler le fléau du chômage. Mais, une fois aux manettes, ils sont incapables de concrétiser leurs promesses.