En 5 ans la CEL/VA passe d’1 milliard 750 millions à 17 millions- La mort certaine de la ville de Rufisque actée
La nouvelle a sonné comme un «tremblement de terre financier» pour ne pas dire un tsunami financier qui aura la conséquence directe et cash d’une année budgétaire noire. Pourtant, le député-maire de la ville de Rufisque, en son temps, avait alerté.
Le Dr Oumar Cissé avait même prédit, devant le ministre des collectivités territoriales Mamadou Talla lors de son passage à l’Assemblée nationale, une «mort lente» de la ville lorsque le gouvernement de Macky Sall avait réduit le montant de cette contribution économique locale sur la valeur ajouté de 1 758 918 833 francs Cfa en 2020 à 1 215 626 075 francs Cfa en 2021, 427 537 773 francs Cfa en 2022 et 832 901 738 franc Cfa en 2023.
En plus de cette alerte, le maire de Rufisque a adressé une correspondance à la tutelle pour lui faire part de ses inquiétudes et préoccupations sur cette tendance baissière de la Cel/va. Aujourd’hui, l’avenir lui donne raison après la publication de l’arrêté de répartition de la Cel/va pour l’année 2024. Le montant alloué à la ville de Rufisque s’élève à 17 231 396 francs Cfa soit une baisse drastique de 1 741 687 437 francs Cfa en cinq ans.
La mairie de ville qui tire son budget de trois entités dont la grande part de la Cel/va va tout droit au mur puisque l’on signale du côté de l’institution municipale de la vieille ville que cette contribution constitue 30% du budget. Avec ce montant, l’équipe municipale de Dr Oumar Cissé se retrouve avec 3 milliards dont 2,5 milliards de masse salariale et tout juste 500 millions d’investissements. Conséquence : «de la morte lente, Rufisque va vers une mort certaine».
Le maire convoque un bureau municipal d’urgence suivi d’un Conseil municipal extraordinaire
Face à l’urgence, Dr Oumar Cissé a convoqué le bureau municipal en session d’urgence suivi d’un Conseil municipal extraordinaire.
L’objectif est d’apprécier la situation avant d’adopter une posture qui permettra à la ville de Rufisque de recouvrer ses droits. Le maire promet de réagir après avoir consulté qui de droit.