Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, exprime son désarroi face aux images montrant des jeunes Sénégalais risquant leur vie sur des pirogues de fortune à la recherche d’un avenir meilleur. Il attribue cette situation à une responsabilité collective, en particulier à l’État.
«Il est essentiel de reconnaître notre responsabilité collective, celle de l’Etat en particulier», souligne Khalifa Ababacar Sall, candidat déclaré à la Présidentielle de 2024. A travers un message posté sur sa page X, l’ancien Twitter, l’ancien maire de Dakar dit qu’il lui est «difficile de trouver le qualificatif adéquat pour exprimer ce qu’il ressent face aux images qui montrent de jeunes Sénégalais empruntant des embarcations de fortune, bravant les fureurs océanes, dans l’espoir de trouver un mieux-vivre».
Le candidat déclaré à la présidentielle de février 2023 suggère des solutions, mettant en avant le potentiel du Sénégal. Sall propose le développement global du secteur primaire, englobant l’agriculture, la pêche et les mines, comme une réponse efficace au chômage des jeunes. Il insiste sur l’idée qu’une agriculture bien planifiée, couplée à une commercialisation adéquate, pourrait assurément réduire l’exode.
«Il faut procéder à des réformes hardies du secteur de l’éducation, orienter», très tôt, les élèves, vers l’enseignement professionnel, a-t-il préconisé, en mettant l’accent sur l’éducation pour «freiner ce phénomène qui est en train d’engloutir des milliers de jeunes dans les gouffres de l’océan».
«Entendons les jeunes. Répondons à leurs appels, car c’est à l’aune du profil de sa population que l’on mesure le dynamisme et les capacités d’un pays à affronter l’avenir», prône-t-il.