Dans son édition de samedi 13 avril, Libération informait que le tribunal du commerce a ordonné à la directrice générale de TDS SA, Dr Nafissatou Diouf, de réintégrer son directeur général adjoint, El Hadji Tanor Gning, qu’elle avait viré. Le journal ajoute que cette dernière est sommée de s’exécuter sous astreinte de payer 500 000 francs CFA par jour de retard.
Plus d’une semaine après la publication de cette information reprise par Seneweb, Nafissatou Diouf réagit dans les colonnes du même journal. Elle signale dans un entretien paru ce lundi dans Libération que son avocat l’a informée que la décision de justice condamnant la TDS n’est pas encore sortie. Ce qui la pousse à se poser la question suivante : «Comment des journalistes pouvaient-ils prendre la responsabilité de révéler une telle information sans pour autant la vérifier au préalable ?»
Dr Diouf assure que son ancien DGA a manqué au triptyque «loyauté-engagement à servir la Nation-probité morale et éthique» qu’elle déclare avoir «érigé en viatique avec tout le personnel engagé et dévoué de la TDS». «Des mesures ont été prises en conformité avec ce que nous permettait la loi. […] Pour le reste, mon devoir de réserve ne me permet pas de révéler les manquements qui ont conduit à me séparer de mon adjoint», conclut Nafissatou Diouf.