Didier Awadi a félicité le Président Macky qui a renoncé à un 3e mandat. Une délivrance pour les Sénégalais, mais l’opposition veut aussi des élections transparentes et inclusives, la libération des détenus politiques. Et, l’auteur du projet, « quand on refuse on dit non », qui s’exprimait lundi sur la rfm, conscient des enjeux politiques, corrobore de telles requêtes.
Le cas Sonko, les morts
Au-delà du renoncement du 3e mandat, dit le rappeur sénégalais, « les chantiers sont nombreux, il y a « des personnes, des anonymes qui meurent pour la démocratie sans justice, que justice soit faite ». Il a fait aussi un clin d’œil à « ces nombreux détenus pour des raisons politiques ou liberté d’expression, réclamant « une justice équitable ».
Selon le lauréat du prix RFI Musiques du Monde en 2003, si on est dans une dynamique de paix, jusqu’ a régler les deux « K », Khalifa Sall et Karim Wade, on est en mesure, dans le même d’ordre d’idées, de cogiter sur le cas du leader de Pastef. Qu’on le veuille ou pas, Ousmane Sonko fait partie du problème, donc il fait partie de la solution, que l’on discute son cas.
Quid du dialogue national ?
Y avait-il un cadre de confiance pour que Sonko et Cie puissent rejoindre le dialogue ?, s’interroge le co-fondateur du groupe Positive Black Soul.
« On peut les comprendre, ce sont des opposants, un opposant par essence s’oppose. Mais je pense qu’il y a de bonnes volontés qui font un travail de coulisses pour que le pays soit stable. On ne peut s’ancrer dans une culture de la violence, de défiance, il faut à un moment qu’on s’arrête pour échanger ».
C’est vrai, ajoute le le co-fondateur du groupe Positive Black Soul. le dialogue national est une plateforme de discussions, mais d’autres plateformes soutenues par de bonnes volontés restent aussi valables pour la recherche de la paix. A un certain moment, c’est comme si les uns et les autres voulaient que le pays s’embrase. Il faut féliciter toutes les bonnes volontés de la paix.