Deux agresseurs arrêtés. D’après Les Échos, les deux malfaiteurs, opérant à bord d’une moto, dictaient leur loi aux abords de la station d’essence, située à Diamaguène.
«Le duo, s’attaquant aux passants à visage découvert, ciblaient les femmes. Ils usaient de méthodes fortes [face aux] proies récalcitrantes. Et à défaut de trouver des objets de valeurs sur celles-ci, ils arrachaient les perruques des jeunes femmes, les accablant de propos désobligeants.»
Ils ont été mis hors d’état de nuire par la police locale. Comment ? Le journal explique qu’informés des agissements du gang, le chef de service du commissariat d’arrondissement, Cheikh Tidiane Diallo, a activé ses hommes de terrain. Qui, débarquant en douce sur les lieux indiqués, surprennent le duo en pleine action.
L’opération commence mal car un des agresseurs, flairant le piège, alerte son acolyte avant de démarrer en trombe, à bord de leur moto. «[Le conducteur] s’emmêle cependant les pinceaux dans le feu de l’action et abandonne l’engin sur les lieux. Son compère lui emboîte le pas.»
Mais il n’ira pas loin. Rattrapé par les policiers, il sera menotté puis mis dans le panier à salade. La nouvelle se propage. Trois des victimes de la bande se précipitent au commissariat, identifiant M. N. comme un des membres du gang. Une fouille corporelle du mis en cause avait déjà permis de retrouver une partie du butin : la somme de 13 000 F Cfa, une perruque, un téléphone portable et d’autres objets appartenant à Nd. M. Diouck, une des victimes du gang, liste la source.
Déféré au parquet de Pikine, M. N. est poursuivi pour association de malfaiteurs, vol à l’arraché commis la nuit et usage de moyen de locomotion. Passant aux aveux, il a balancé le nom de son acolyte. Le fugitif est activement recherché, complète Les Échos.