« Compte à rebours »-Réseaux sociaux promus, médias classiques relégués : Le paradoxe de Sonko !

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La Mondialisation est un processus planétaire qui dicte à l’ensemble des citoyens du monde une manière d’être et d’agir, de voir et de concevoir. Les frontières sont tombées à cause du Web. Le décloisonnement de l’information se fait sous toutes ses formes.

Ce qui met en duplex le monde réel et le monde virtuel. Ainsi, dans cette manière mondialisée d’agir et de voir, le Premier Ministre Ousmane Sonko a choisi de mettre en péril les médias classiques au profit des réseaux sociaux. Un paradoxe à la politique souverainiste qu’il porte en bandoulière !

« L’universel, c’est le local moins les murs «, affirmait l’écrivain portugais Miguel Torga. La mondialisation devient de facto un processus planétaire, impersonnel et sans visage. C’est-à-dire un global où se reconstruisent les murs, les murs grâce auxquels les hommes peuvent rebâtir leur différence et retrouver un centre de gravité.

Dans sa transversalité toute relative, l’environnement virtuel désigne l’ensemble des espaces numériques du cyberespace servant de terminaux de diffusion d’informations ou de prestation de services étendus : Internet, ordinateur, téléphone portable, Fax, photocopieuse, satellite, télévision, caméra, magnétoscope, etc.

Ces différents canaux de diffusion procèdent d’un mode de fonctionnement virtuel dont la spécificité technologique consiste à opérer dans l’éventualité, l’envisageable, la probabilité où la conditionnalité ; alors qu’au sens environnemental du terme, le réel renvoie à ce qui est directement palpable et espacé et qui nous entoure.

Entre ces deux entités congénitalement liées grâce aux progrès de la science, une nette différence saute aux yeux. En effet grâce à la percée technologique s’identifiant dans des espaces communs virtuels tels que le cyberespace; l’environnement physico-virtuel planétaire se voit soumis à ces mêmes espaces nés de la formation d’un langage commun numérique, universel et donc unificateur.

Du coup, les nouveaux tenants du pouvoir qui ont vendu aux Sénégalais un « Projet » souverainiste se retrouve au cœur d’une contradiction qu’il leur sera très difficile de démêler. En effet dès leur prise du pouvoir, leur premier réflexe a consisté à suspendre les conventions tributaires du partenariat Public-Privé.

Et les médias qui vivent de ces conventions et publicités ont été les premières entreprises a être touchées de plein fouet. On leur a retiré tout ce qui les permet de se maintenir dans la paysage médiatique dans l’optique de renforcer l’ancrage démocratique. Et ce, au motif qu’ils procèdent à un redressement fiscal de l’ensemble des entreprises devant se soumettre à cette injonction d’ordre régalien.

Alors opposant, Sonko et Cie usaient des réseaux sociaux en même temps que de la presse classique. On est allé jusqu’à faire croire au Président Macky Sall encore au pouvoir que la plupart des médias classiques de la place sont avec le leader de Pastef. Et pourtant, une fois au pouvoir, Sonko a été le premier à les fragiliser au profit des réseaux sociaux.

Mais le grand hic en contradiction avec la politique souverainiste qu’il mène, c’est que les réseaux sociaux relèvent du cyberespace, donc échappent à notre souveraineté alors que les médias classiques, eux relèvent du domaine souverain de notre pays. Dans ce cas,il n’y a pas pire reniement que de vouloir combattre par tous les moyens les médias classiques et/ou traditionnels au profit de ces réseaux sociaux.

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L’autre aspect qui risque de perdre le Patriote en chef, c’est qu’il a posé un casus belli aux médias traditionnels et cette situation risque de lui être fatal si tenté qu’il voudrait un de ces quatre être Président de la République. Sous-estimer ces médias classiques et des sites d’information au point de travailler à les réduire au néant, c’est vraisemblablement méconnaitre la puissance de ces supports dans la paysage médiatique Sénégalais

Jean Jacques Rousseau l’avait dit : « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit, et l’obéissance en devoir ». Mais en attendant, les médias classiques broient du noir tout en observant faire un PM tout puissant qui les mène à la guillotine. On verra bien la suite de l’histoire face à l’histoire !

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