« CETTE LOI D’AMNISTIE NE PROFITE PAS AUX VICTIMES DU PASTEF » TOUSSAINT MANGA

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Suite à certaines affirmations portant sur la loi d’amnistie circulant, Toussaint Manga, ex-député et membre de l’ex-Pastef, apporte des éclaircissements en retraçant les faits de mars 2021 à février 2024. Cette période cruciale de l’histoire récente a été marquée par une série d’événements politiques et législatifs qui ont profondément influencé le paysage sociopolitique du pays.

« Ce sont les militants du PASTEF qui sont tués par la mafia politico-judiciaire. Ce sont les militants du PASTEF qui sont amputés ou mutilés par la mafia. Ce sont les militants du PASTEF qui sont emprisonnés par la mafia. Ce sont les militants du PASTEF qui sont exilés ou traqués dans la diaspora. Alors à qui profite cette loi d’amnistie? Certainement pas aux victimes du PASTEF qui continuent de réclamer la justice, mais plutôt à la mafia politico-judiciaire. Vouloir corréler la loi d’amnistie à une libération du Président Ousmane SONKO et des otages politiques est une dérobade des dialogueurs de Diamniadio pour tenter de légitimer leur forfaiture et discréditer le PASTEF. Des criminels, des délinquants financiers, des trafiquants et des bandits ont été libérés dans ce pays sans une loi d’ amnistie. Pourquoi la libération d’innocents citoyens comme PROS et compagnie doit nécessairement se faire par une loi d’amnistie? La libération de Ousmane SONKO est devenue « la foire des prétextes ». Pour certains, c’est le bon prétexte de s’auto-amnistier, pour d’autres adeptes des deals et des compromis, c’est le bon prétexte pour essayer de discréditer le PASTEF », renseigne l’ex-député Toussaint Manga.

« Vous avez pressé votre BISSAP durant le dialogue, le PASTEF était absent, alors buvez le calice jusqu’à la lie et assumez. Demain les bourreaux voteront OUI pour sauver leurs têtes et les victimes voteront NON pour respecter la mémoire des assassinés », conclut-il.

Les propos de Toussaint Manga soulèvent des questions cruciales concernant l’intégrité du processus politique et judiciaire dans le pays. L’amnistie, censée être un instrument de réconciliation nationale, semble être utilisée à des fins politiques et pour protéger les intérêts de certains groupes au détriment de la justice pour les victimes.

Les militants du PASTEF sont décrits comme étant victimes d’une répression sévère de la part de ce que Manga qualifie de « mafia politico-judiciaire ».

La question de la libération de personnalités politiques telles que Ousmane SONKO et d’autres « otages politiques » par le biais de cette loi d’amnistie est également abordée. Manga critique cette approche, la qualifiant de tentative de « légitimer leur forfaiture » de la part des acteurs politiques engagés dans le dialogue de Diamniadio selon dakaractu.

Enfin, la position de Manga sur le processus de vote de cette loi d’amnistie est catégorique. Il prédit que les « bourreaux » voteront en faveur de cette loi pour se protéger, tandis que les victimes refuseront en mémoire des injustices subies.

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