A l’heure où les sélections africaines annoncent une à une leurs listes pour la prochaine Coupe d’Afrque des nations, les rumeurs autour de l’absence éventuelle de certains cadres se multiplient. Pourtant, le règlement de la Fifa garantit aux fédérations de pouvoir compter sur leurs tauliers qui ne peuvent pas snober la CAN 2024.
Après avoir un temps envisagé de snober la CAN 2024 avec le Cameroun pour donner la priorité à Manchester United, André Onana disputera bien le tournoi avec les Lions Indomptable. Le doute subsiste encore pour le Malien de Laval Mamadou Samassa en attendant la liste d’Eric Chelle pour la compétition continentale disputée du 13 janvier au 11 février 2024.
En cas d’absence non validée par les Aigles, le portier du Stade Lavallois pourait s’exposer à une sanction de la Fifa comme le prévoit le règlement de l’instance présidée par Gianni Infantino.
Une suspension en club pendant la CAN
A l’inverse de l’Espagne, où les pouvoirs publics veulent abolir la loi obligeant les sportifs à répondre favorablement à une convocation de l’équipe nationale, la plupart des sélections africaines comptent bien sur leurs internationaux pour la CAN 2024. A moins d’un accord entre les instances nationales, les joueurs et les clubs avec lesquels ils ont un contrat, un international refusant de se présenter au rassemblement de sa sélection s’expose à une sanction selon le règlement de la Fifa. L’instance entend ainsi soutenir les fédérations nationales face aux clubs.
« Un club ayant enregistré un joueur doit mettre ce joueur à la disposition de l’association du pays pour lequel le joueur est qualifié, sur la base de sa nationalité, s’il est convoqué par l’association en question, prévoit ainsi l’annexe 1, article 1 du recueil juridique de la Fifa. « Tout accord contraire entre un joueur et un club est interdit. »
Et le document officiel de l’instance dirigeante de préciser sur les possibles suspensions en cas de non-respect du règlement en vigueur: « Un joueur convoqué dans l’une des équipes représentatives de son association n’a pas le droit, sauf accord contraire avec ladite association, de jouer pour le compte du club auprès duquel il est enregistré le temps que dure ou aurait dû durer sa mise à disposition conformément à la présente annexe, plus cinq jours supplémentaires. »