Burundi vs Sénégal (0-1) : Les tops et les flops

0

Après son match nul 1-1 face au Burkina Faso, le Sénégal a renoué avec le succès. A Lilongwe (Malawi), où le Burundi reçoit ses matchs, les hommes d’Aliou Cissé se sont imposés 1-0 grâce un penalty gracieusement accordé et transformé par Ismaila Sarr. Voici les tops et les flops

Les tops

Pape Guèye : Habituellement, il y a plusieurs joueurs mentionnés dans les tops, mais cet après-midi, il n’y en aura qu’un. Dans une équipe apathique, poussive, Pape Guèye a été de loin le meilleur Lion. Il a réussi avec brio son rôle de box to box. En défense, il a fait preuve d’envie et de détermination. Dans les transition, il a cassé les lignes, trouvé des décalages et s’est bien projeté. En seconde période, il a certes baissé de régime (par rapport à son impeccable première période), mais il a continué d’imprégner le rythme pour pousser ses coéquipiers vers la victoire.

Les flops

Nicolas Jackson : c’est la conséquence certes d’une prestation globale très poussive de l’équipe, mais Nicolas Jackson n’a rien essayé pour arranger les choses. Comme pivot, il a eu beaucoup de difficultés, dans la lignée de son match face au Burkina, et il n’a quasiment rien proposé dans les espaces.

Formose Mendy : Positionné à droite sur le papier, Mendy a plutôt été le 3e central de l’équipe. Il a donc très peu proposé sur le plan offensif et lorsqu’il a eu à le faire, il ne l’a pas bien fait. Face à une équipe regroupée, quelques montées tranchantes auraient pu être déterminants pour le Sénégal. Également, il n’y a eu aucune entente avec Ismaila Sarr sur le couloir droit.

Aliou Cissé : Le Sénégal s’en sort cet après-midi grâce à un penalty généreux qui fera polémique, mais il ne faut pas passer outre la proposition très insuffisante des Lions. Aucun circuit de jeu, aucune combinaison offensive et toujours un système avec 3 centraux… face à des équipes recroquevillée derrière. Malgré les récentes sorties moroses des Lions, Cissé ne tire toujours pas les leçons idoines et continue de maintenir un système qui montre ses limites depuis l’élimination à la CAN 2023, peu importe la qualité de l’équipe en face. Le choix des hommes pour animer les postes clés de ce système laisse également à désirer. Il a beau changer certains joueurs, mais le rendu reste le même. Synonyme d’un problème bien plus complexe que la qualité des joueurs.

laissez un commentaire