C’était donc il y a un an, jour pour jour. Depuis lors, l’instruction n’avançait pas. Le Doyen des juges du tribunal de grande instance (TGI) de Pikine-Guédiawaye l’a relancée avec le démarrage de l’audition des témoins.
D’après Libération, qui donne l’information, la femme du défunte a ouvert le bal. Le journal précise que S. O a été entendue lundi dernier. Le contenu de son témoignage n’a pas filtré.
Libération renseigne que d’autres auditions vont suivre à partir de la semaine prochaine. Celles-ci ainsi que celle de l’épouse de la victime devraient permettre d’en savoir davantage sur les circonstances de la mort de Ndongo Guèye.
L’autopsie avait révélé que le bijoutier est mort d’une «asphyxie mécanique par étranglement (avec) luxation du rachis cervical».
Le drame s’est produit le 13 février 2022. Ce jour-là, d’après le récit du suspect, Ndongo Guèye s’était rendu chez lui pour lui réclamer six millions de francs CFA. Ce montant solde les 14 millions que Bass Thiam devait à la victime pour de l’or qu’il lui avait vendu. Le ton monte. Les deux hommes eurent une altercation au cours de laquelle le suspect asperge à son fournisseur un gaz asphyxiant avant de l’étrangler à mort.
Après avoir commis l’irréparable, Bass Thiam enroule le corps de Ndongo Guèye dans des sachets en plastique et, la nuit, l’abandonne sur la VDN 3 à bord du véhicule du défunt.