« Nous allons poursuivre les efforts dans le cadre de la restructuration des médias
pour mettre un terme à la vulnérabilité des entreprises, des journalistes et des
jeunes reporters, et renforcer la qualité de l’information à travers la formation
continue des jeunes reporters. »
Le ministre Alioune Sall a reçu en audience les membres de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS). Cette séance de travail a été l’occasion pour le bureau de la CJRS d’aborder des questions essentielles visant à accompagner les jeunes journalistes pour assurer leur épanouissement professionnel dans l’exercice de leurs missions.
Lors de l’audience, le ministre Alioune Sall a réitéré la volonté du ministère de placer le secteur des
médias au cœur des politiques gouvernementales. Il a rappelé que l’une des conséquences du laisser-aller dans ce secteur et de l’absence de l’État a été la désorganisation du domaine médiatique, accentuant ainsi la vulnérabilité des entreprises et des jeunes reporters. Le ministre a souligné que la démarche de régularisation du secteur ne se limite pas à vérifier la conformité des médias au code de la presse, mais inclut également un appel à inciter les acteurs des médias à respecter la convention collective, garantissant ainsi les droits des travailleurs du secteur.
Le président de la CJRS a axé son plaidoyer, dans un premier temps, sur l’importance pour l’État d’initier des mécanismes en faveur de la viabilité des entreprises de presse, qui constituent les principaux
employeurs des jeunes reporters, rappelant les difficultés financières rencontrées par bon nombre
d’entre elles.
Selon les jeunes reporters, il est tout aussi essentiel, dans le cadre du processus de
restructuration en cours, que l’État prenne les dispositions nécessaires pour renforcer davantage la
protection sociale des jeunes reporters en leur assurant des engagements contractuels, des couvertures médicales et des cotisations pour la retraite.
L’occasion a également été saisie pour rappeler le rôle vital des reporters dans les rédactions, où ils
représentent la majeure partie de l’effectif, ainsi que leur utilité dans les moments clés de la vie
démocratique de l’État. Ils ont rappelé leur contribution lors de la couverture médiatique électorale et
leur rôle dans le renforcement de la qualité de l’information grâce aux formations continues.
Selon Migui Marame Ndiaye, président de la CJRS « il est important que l’État trouve les moyens de nous
appuyer pour assurer la continuité de la formation en allouant une ligne budgétaire conséquente
dans le FADP ». Aujourd’hui, la convention cherche à résoudre les problématiques en cours par des
partenariats bilatéraux avec des structures de coopération ». Les membres de la CJRS ont aussi solliए
cité une implication dans la mise en œuvre de la nouvelle stratégie numérique, notamment avec
l’avènement des web TVs et la place croissante des entreprises de presse en ligne.