La semaine dernière, Ndeye Khady Ndiaye, propriétaire du salon de massage Sweet Beauty, a relancé l’affaire Adjii. Son avocat, Me Bassirou Baldé, avait fait savoir que sa cliente souhaite que le procureur général près de la Cour d’Appel prenne les mesures nécessaires pour l’enrôlement du dossier.
« Elle ne souhaite plus vivre sous le poids de cette condamnation. Elle ne bénéficie pas de la loi d’amnistie et désire clore cette affaire. Elle souhaite être entendue par la Cour d’Appel. », avait-il laissé entendre.
Ce lundi, à l’émission Infos Matin, le journaliste, chroniqueur judiciaire, a éclairé la lanterne des Sénégalais qui s’interrogeaient sur la possibilité de rejuger l’affaire alors que la loi d’amnistie a été adoptée. Selon Daouda Mine, Ndèye Khady Ndiaye a bel et bien le droit de demander au procureur d’enroler le dossier.
Pour le directeur de Igfm, la loi d’amnistie ne concerne pas l’affaire Adji Sarr, parce qu’elle est antérieure aux éventements alors que dans la loi d’amnistie, il a été mentionné que seules les manifestations ayant une motivation politique et les injures et diffamations via les moyens de communications sont concernées.
Pour rappel, Ndeye Khady Ndiaye a été condamnée par le Tribunal de Grande Instance de Dakar à deux (2) ans de prison ferme et à verser 20 millions à Adji Sarr. Ndeye K. Ndiaye a introduit un recours contre cette condamnation. Or, cela fait maintenant « 18 mois que son affaire n’a pas été enrôlée ».