Alioune Tine:  » Le terrain politique n’est pas un champ de guerre »

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Le Sénégal a l’obligation d’appuyer la démocratie et doit être un modèle pour le reste de l’Afrique. Cela, même si le pays a connu une transition qui n’était pas comme celle qu’on a connue en 2000 parce qu’il s’agit d’une transition de nouvelles générations qu’on appelle la nouvelle vague et qui est venue à une période où toutes les démocraties sont remises en cause. Du moins de l’avis de Alioune Tine, président d’Afrikajom Center. Il s’exprimait dans le cadre d’une table ronde réunissant les universitaires, les acteurs de la société civile et l’Association des communicateurs traditionnels. Les différentes entités se sont penchées sur un plaidoyer pour des élections législatives apaisées transparentes et inclusives au Sénégal.

La solution pour lui résultera de la réconciliation.  » Il nous faut se, rassembler, se réconcilier et pour ce faire, le pardon est une nécessité pour retrouver le Sénégal de paix que nous avons connu », dit-il. Citant le président de la République il souligne :  » Qu’un ne doit pas porter atteinte à la vie, à l’intégralité physique, à la dignité humaine d’un autre Sénégalais ». Poursuivant, Aliou Tine estime que le terrain politique n’est pas un champ de guerre et l’adversaire politique un ennemi à tuer. » Il faut faire le narratif et nous avons les concepts. Le Sénégal a toujours trouvé les bons mots dans sa composition, c’est pourquoi vous avez autour de la table, les religieux, les communicateurs traditionnels, les universitaires ainsi que la société civile » explique le président d’Afrikajom Center.

Dans la même dynamique Abdou Aziz Mbaye, coordonnateur du Réseau des communicateurs traditionnels rappel la quête de paix du chef de l’État qui a au moins fait trois sorties dans ce sens depuis le démarrage de la campagne.  » Nous avons connu des événements douloureux que nous devons oublier. C’est pourquoi nous ne cessons de prêcher la bonne parole gage de réconciliation autour d’un idéal démocratique pour le pays que nous avons en commun », dit-il.

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