Les avocats de Samuel Sarr ont saisi la chambre d’accusation pour faire obtenir à leur client la liberté provisoire. Ils avaient formulé cette requête après avoir essuyé, le 5 février dernier, le rejet de leur première demande.
Initialement prévu le 25 mars puis décalé à mardi dernier, l’examen de la demande a été une nouvelle fois reporté à mardi prochain. L’ancien ministre devra donc prendre son mal en patience en prison, conclut Les Échos, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi 10 avril.
Samuel Sarr a été placé sous mandat de dépôt en novembre dernier dans le cadre de l’instruction de l’affaire West African Energy (WAE). L’ancien directeur général de ce projet de centrale électrique est poursuivi pour abus de biens sociaux portant sur 8 milliards de francs CFA. Il nie les faits qui lui sont reprochés par un de ses associés, Moustapha Ndiaye, auteur de la plainte qui lui vaut ses déboires.