Affaire Farba Ngom : Takku Wallu Sénégal internationalise la bataille

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La coalition Takku Wallu Sénégal dénonce les « graves violations des droits du député Farba Ngom en évoquant l’absence manifeste d’une procédure contradictoire, juste et équitable conforme aux principes de loyauté et d’équité devant gouverner toute procédure de levée d’immunité d’un député ». Dans une déclaration de presse rendue publique hier, mercredi 22 janvier, ses responsables ont ainsi fait part de leur volonté de « saisir, sans délai », l’Union Interparlementaire « UIP », l’organisation mondiale des parlements nationaux, à travers son Comité des droits de l’homme. Mais aussi les parlements de la CEDEAO et de la Francophonie.

Va-t-on vers l’internationalisation de la procédure judiciaire ouverte par le Parquet judiciaire financier (PJF) contre le député Mouhamadou Ngom dit Farba soupçonné d’être impliqué dans des transactions suspectes portant sur plus de 125 milliards de Fcfa ? Tout porte à le croire. En effet, dans une déclaration rendue publique hier, mercredi 22 janvier, la coalition Takku Wallu Sénégal a fait part de sa volonté de « saisir, sans délai », l’Union Interparlementaires « UIP », l’organisation mondiale des parlements nationaux, à travers son Comité des droits de l’homme. Mais aussi les parlements de la CEDEAO et de la Francophonie pour dénoncer les « graves violations des droits du député Farba Ngom notamment l’absence manifeste d’une procédure contradictoire, juste et équitable conforme aux principes de loyauté et d’équité devant gouverner toute procédure de levée d’immunité d’un député ».

Cette sortie de la coalition Takku Wallu Sénégal fait suite à la décision de la conférence des présidents qui a fixé pour demain, vendredi 24 janvier, la plénière chargée d’examiner les conclusions du rapport de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée son immunité parlementaire formulée par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Dans ce document, la coalition Takku Wallu Sénégal a dénoncé « les transgressions au droit de la défense qui ont jalonné cette procédure engagée contre Farba ». Selon les responsables de cette coalition dirigée par l’ancien Président Macky Sall lors des législatives anticipées du 17 novembre dernier, cette procédure visant leur collègue n’est rien d’autre qu’un « acharnement procédural accompagné d’une tentative d’asphyxie financière, foncière et fiscale et surtout d’étranglement fiscal en raison d’enquêtes fiscales engagées cumulativement aux poursuites pénales ». Pour justifier leur propos, ils déclarent qu’en ce « moment, les trois (03) sociétés de Farba Ngom à savoir la SCI HABA, la SCP SUCRE et la SCP TIDIANIA font l’objet d’une enquête fiscale ».

Poursuivant, ils ont également indiqué que « Farba n’a commis aucune faute délictuelle sauf gagner la région de Matam ». Mieux, ils ont précisé par ailleurs que ce dernier « n’a jamais géré de fonds ou deniers publics, jamais obtenu ou conclu de marchés publics » encore moins reçu de fonds de l’Etat du Sénégal » mais aussi « jamais été entendu par la police, encore moins par la CENTIF ». Sous ce rapport, ils ont indiqué que les conditions objectives de levée de son immunité parlementaire ne sont aucunement réunies. Et ce, en précisant que l’Assemblée nationale n’a été saisie que par une simple lettre du parquet financier. « Aucun fait sérieux n’a été articulé si ce n’est des allégations, des affirmations, des déclarations non étayées. Aucune pièce pouvant fonder la conviction de l’Assemblée nationale n’a été produite à l’appui de la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom ».

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