Plus de 200 000 personnes financées mais un peu plus de 400 000 voire 500 000 demandes ou plus de 300 0 00 milliards de demandes de crédits en instance sur sa plateforme, c’est là quelques statistiques de ses activités que la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide pour les femmes et les jeunes a révélées hier, mardi 08 mars 2022, lors de la célébration de ses quatre années d’activités.
Occasion aussi pour la structure créée en 2018 par le chef de l’Etat et dirigée par Papa Amadou Sarr de dresser un bilan de ses états de service et l’appropriation populaire de plus en plus manifeste de son rôle d’accompagnement des femmes et jeunes dans le domaine de l’entrepreneuriat.
La Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide pour les femmes et les jeunes a célébré ces quatre années d’exercice hier, mardi 8 mars 2022. Occasion pour la structure dédiée au financement des femmes et jeunes évoluant dans l’entrepreneuriat de dresser son bilan de ses quatre années d’exercice.
« Le bilan de la DER/FJ, on peut le dresser en quelques mots. Quatre ans d’entrepreneuriat au service des femmes et des jeunes du Sénégal, quatre ans de programmes qu’on a mis en place, d’innovations de recherche de développement, de co-création, de partenariat de mobilisation de ressources, de financement sur le terrain et quatre ans à changer des vies sur l’ensemble du territoire national », a indiqué le délégué général à l’entrepreneuriat rapide pour les femmes et les jeunes, Papa Amadou Sarr.
Et de révéler dans la foulée son bilan en termes de personnes financées depuis quatre années : « C’est plus de deux cent mille (200 000) personnes financées, qui ont eu à toucher directement des crédits de la DER/FJ, du plus petit crédit que nous avons qui est le Nano crédit, aux financements structurés qui vont jusqu’à 200 000, 300 000 millions F CFA ».
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, « Un autre bilan positif que nous avons, c’est que la DER a dû gagner le pari de la territorialisation et de l’inclusion. La Der est présente aujourd’hui sur les quatorze régions, les 45 départements et les 552 communes du Sénégal, à travers les financements que nous avons octroyés depuis 2018 ». De même, Papa Amadou Sarr souligne que l’autre bilan aussi satisfaisant est qu’au début, il y a eu beaucoup de critiques, il y avait beaucoup de doute mais aujourd’hui, il est utile de reconnaitre que les gens sont en train de plus en plus aussi bien au niveau national qu’international de reconnaitre en la DER un modèle qui réussit.
Par contre, le délégué général n’a pas occulté les gaps que la DER/FJ a rencontrés : « les insuffisances en termes d’obtention de ressources financières adaptées aux demandes, nous en sommes à un peu plus de 400 000 voire 500 000 demandes ou plus de 300 000 milliards de demandes de crédits sur notre plateforme, sans compter les nouvelles demandes qui arrivent chaque jour. Et nous faisons bien entendu des frustrés. Nous avons peut être satisfait 20% de la demande globale, les autres 80% sont laissés pour compte et ont besoin de financement. C’est un peu les craintes que nous avons ».
Cependant, face à ces difficultés, il estime qu’ensemble avec l’Etat du Sénégal et ses partenaires, des solutions seront trouvées « Nous espérons qu’ensemble avec l’Etat du Sénégal et ses partenaires, nous obtiendrons les moyens financiers afin de répondre aux demandes de tous les Sénégalais et entrepreneurs qui viennent vers nous ».
« Nous avons aussi fait le bilan de façon globale des activités qu’on a menées en termes de formations, de renforcement de capacités et aussi de coaching, de monitoring. Parce que la DER ce n’est pas que seulement le financement. La DER, c’est aussi avant tout le renforcement de capacités. Et je terminerai par notre produit phare qui est Nano crédit, que nous avons lancé il y a un peu plus d’un an et qui est aujourd’hui un programme de soutien à la femme. L’autonomisation économique et financière pour la femme à 90 %, avec des crédits allant de 10 000 à 500 000 F CFA instantanés en 24h ou en quelques heures, sans se déplacer forcément et avec un crédit digitalisé sous forme de porte monnaie électronique qui permet aux femmes de sécuriser leurs ressources ».
D sudquotidien.sn