L’attaque d’une église dans le Sud-Ouest du Nigéria, ce dimanche, a fait plus de morts que ce qui avait été annoncé dans un premier temps. Un nouveau bilan des autorités locales parle d’une quarantaine de personnes tuées, dont des enfants. D’après le gouverneur de l’Etat d’Ondo, Arakunrin Oluwarotimi Akeredolu, « le nombre de personnes mortes est désormais de quarante », en plus de 61 blessés qui sont toujours internés dans des hôpitaux.
Selon les informations de l’Agence France Presse (AFP), « au moins deux enfants sont morts et onze autres ont été blessés », sans compter ceux admis dans les hôpitaux après l’attaque. Une attaque terroriste que le gouverneur a qualifié d’« ignoble et satanique ». Il a dénoncé, par ailleurs, les responsables comme des « terroristes assoiffés de sang », sans donner plus de précisions sur l’identité des assaillants, toujours en liberté et recherchés.
Un massacre, condamné par l’ONU et le Pape François, qui a provoqué l’effroi au Nigeria et l’indignation de la communauté internationale.
La localité, où s’est produite l’attaque dans l’église, est d’habitude relativement épargnée par les violences, renseigne l’Afp.