Risque de crise alimentaire : «AM-FIT » propose un programme spécial de réserves

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L’Alliance des Mouvements pour la force et l’intensité du travail (AM-FIT), a tenu une conférence de presse en vue d’alerter les autorités sur une famine qui guetterait le pays. Selon eux, le gouvernement doit mettre en œuvre, sans délai, un programme spécial de réserves en raison du risque de crise alimentaire consécutive à la guerre Russie-Ukraine. Les prévisions de la Banque mondiale, du Programme Alimentaire mondiale et des économistes sur ce qu’ils appellent une « Catastrophe Humaine », due à la guerre en Ukraine, n’a pas laissé indifférente l’Alliance des Mouvements pour la force et l’intensité du travail.

En conférence de presse à Dakar, mentionne « Rewmi », ladite alliance AM-FIT s’est adressée au gouvernement du Sénégal pour alerter sur les risques de famine qui guettent certaines régions du globe, plus particulièrement, celles importatrices de vivres. « L’Afrique de l’Ouest en subira les effets et les analystes les plus optimistes sont en train de prévenir sur la crise qui se profile à l’horizon 2024. En clair, le Sénégal pourrait ne pas pouvoir importer les 987 000 tonnes de riz dont il a besoin en moyenne par an, ni les 600 à 700 000 tonnes de blé qu’il consomme chaque année », se désole Sanoussi Diakité, président de l’alliance des Mouvements pour la force et l’intensité du travail. « L’AM-FIT » appelle le gouvernement à mettre en œuvre, sans délai, un programme spécial de réserves alimentaires et ceci, dès cette campagne agricole, pour prévenir la crise alimentaire résultant de la guerre en Ukraine », a déclaré son président.

A l’en croire, ce programme consisterait à organiser dans chaque village ou groupe de villages, un champ collectif de production de céréales pour alimenter un grenier sécuritaire et préventif, placé sous la responsabilité du chef de village. Cette famine, a-t-il poursuivi, « ne résulterait pas d’une calamité naturelle comme en 1973. » L’objectif serait de constituer un stock de 2 à 3 millions de tonnes de céréales dans les différentes spéculations, mil, riz, maïs, sorgho, fonio, à travers une répartition géographique tenant compte des spécificités culturales des différentes zones », suggère M. Sanoussi Diakité

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