L’Afrique, ce continent riche d’histoire, de ressources et de cultures, aspire à briser les chaînes de la division. Ousmane Sonko, comme d’autres leaders panafricanistes, porte haut l’étendard d’une Afrique unie, forte et souveraine. Mais cette quête, aussi noble qu’essentielle, est un chemin parsemé d’embûches, un combat où chaque pas exige courage, sacrifice et vision.
Tiken Jah Fakoly l’a dit avec force : « Quand nous serons unis, ça va faire mal. » Ces mots résonnent comme une prophétie. Car une Afrique unie ne sera pas seulement une puissance économique et politique, elle sera une force redoutable, une voix que nul ne pourra ignorer, une lumière qui éclairera un monde longtemps habitué à l’éclipser. Imaginez : des frontières effacées, des économies harmonisées, une jeunesse mobilisée pour le progrès, et une identité commune retrouvée. Une Afrique comme les États-Unis d’Afrique, une entité qui imposera le respect.
Mais, comme le rappelait Fakoly, l’unité peut aussi faire mal avant de faire du bien. Elle peut réveiller des résistances, bousculer des intérêts établis, défier les élites corrompues et les puissances extérieures qui prospèrent sur nos divisions. Le chemin vers cette unité passera par des luttes acharnées contre les dictatures, l’exploitation des ressources et l’aliénation culturelle.
Sonko et d’autres visionnaires le savent : il ne s’agit pas seulement de rêver, mais de construire. Construire avec la jeunesse africaine, la diaspora, les femmes et les peuples marginalisés. Il s’agit de rappeler à chaque Africain qu’il porte en lui la flamme d’un continent qui n’a pas dit son dernier mot.
Le jour où l’Afrique sera unie, le monde tremblera, non pas de peur, mais d’admiration. Et ce jour, malgré les obstacles, se rapproche. L’heure est venue de se lever, de s’organiser, de croire en l’avenir. Parce qu’ensemble, ça va faire mal. Mais surtout, ça va faire bien.
Dr Ismaila Diallo
Député premier vice-président