Convoqué à la DIC : Adama Gaye appelle l’Etat Américain à intervenir « face à une situation qui peut déraper »
Convoqué à la Division des Investigations Criminelles (DIC), Adama Gaye a appelé, ce jeudi, l’Etat américain à intervenir « face à une situation qui peut déraper ».
Le journaliste ne compte pas se laisser faire dans cette affaire dite de convocation le concernant à la Division des Investigations Criminelles (DIC).
« Je parle ici, parce que je l’espère, la communauté diplomatique établie au Sénégal ou à l’international suit ce message que je fais. J’espère, en particulier, que l’ambassade de France fera les diligences qu’il faut pour la protection pleine et entière de mes droits constitutionnels, de mes libertés. Au-delà de la France, les autres Etats africains, signataires de pactes civiles et politiques de 1966 de l’ONU, parties prenantes de la déclaration universelle des droits de l’homme de décembre 1948, engagés par ailleurs, souvent dans leurs Constitutions à respecter les droits humains et parties prenantes de la commission africaine des droits humains, ne seront pas en reste et feront remonter cette information pour que le monde commence à se poser des questions que s’il advenait une démarche qui ne respectait pas tous mes droits, en commençant par me liberté de me mouvoir physiquement et de m’exprimer intellectuellement , de pouvoir dire cette communauté diplomatique qu’un rideau de fer est entrain de s’abattre sur le Sénégal« , a-t-il déclaré dans un live sur son compte Facebook.
Très en verve, il indique que ceci est un avertissement et une information pour le monde entier. « Je ne vais pas demander davantage de votre temps« , a-t-il ajouté.
A la France, le journaliste informe que sa fille est en ce moment au Sénégal. Et dire qu’elle est de nationalité et française et américaine. « La société américaine, l’Etat américain est aussi invité à intervenir face à une situation qui peut déraper. C’est pour ça que j’ai tenu à faire cette intervention pour que quoi que ce soit qui pourrai se produire, on puisse être en mesure, de l’extérieur, de partager cette information pour que nul n’en ignore« , a-t-il détaillé.