Dakar Dem Dikk : El Malick Ndiaye révèle une dette de 95 milliards de FCFA

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Le parti Pastef a dénoncé ce qu’il considère comme « un pillage systématique » sous le régime de Macky Sall, en s’appuyant sur des données concernant les opérations de Dakar Dem Dikk et l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd).

El Malick Ndiaye, chargé de communication de Pastef par ailleurs ministre des Transports, a fait des révélations pour illustrer la situation financière précaire de ces deux institutions publiques. Il a révélé que « Dakar Dem Dikk a une masse salariale qui s’élève à 1,2 milliard FCFA par mois, tandis que le déficit annuel atteint 18 milliards FCFA, couvert par les impôts des citoyens. De plus, la dette fiscale de cette structure est estimée à 95 milliards FCFA. »

En ce qui concerne le Programme Spécial de Développement (PSD), M. Ndiaye a indiqué que « le gouvernement a contracté une dette de 467 milliards FCFA pour la construction de routes. » Il a ajouté que « les frais de gestion et les commissions de ce programme atteignent 123 milliards FCFA, ce qui représente un taux de gestion anormalement élevé de 24%, alors que le taux habituel est de 4%. »

Sur le plan des infrastructures aéroportuaires, El Malick Ndiaye a dressé un tableau alarmant de la gestion de l’Aibd, déclarant que « le budget de l’aéroport est de 22 milliards FCFA, tandis que les recettes ne s’élèvent qu’à 7 milliards FCFA. » Il a également révélé que « son équipe a réussi à économiser 63 milliards FCFA en résiliant des contrats de gré à gré depuis leur arrivée. » En outre, il a précisé « qu’ils ont réalisé des économies dans d’autres domaines, comme les frais de téléphonie, réduisant la dépense de 19 millions FCFA par mois à 9 millions FCFA. »

El Malick Ndiaye a également mentionné des irrégularités dans les contrats, citant un marché de chariots initialement évalué à 8 milliards FCFA, mais dont le coût a grimpé à 23 milliards FCFA. Il a conclu en affirmant que leur objectif est de renverser l’opposition lors des élections législatives promettant de « les battre à plate couture. »

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