Pour le pèlerinage 2022, le Sénégal risque de se retrouver avec un quota de 4 000 pèlerins que l’Etat va céder aux voyagistes privés. Le partage des pèlerins entre les voyagistes au nombre de 285 ne sera pas chose facile sans oublier les 4 regroupements.
Le pèlerinage 2022 reste une équation à plusieurs inconnues pour la Délégation générale aux lieux saints de l’Islam, dont les membres, partis à la rencontre des autorités saoudiennes, sont revenus d’Arabie Saoudite sans avoir tous les détails relatifs à l’organisation du Hadji. Même s’ils ont eu à visiter avec les services du ministère en charge du Hadj, certains lieux intégrés dans le pèlerinage comme la maison du Prophète (entièrement rénovée). Une délégation Turque qui a débarqué à Dakar la semaine dernière, pour s’enquérir des préparatifs du Hadj, renseigne également qu’elle n’a pas tous les éléments du Hadj. La Turquie est dans l’attente comme le Sénégal. Des sources proches de l’organisation confient qu’il y a une forte probabilité que le Sénégal se retrouve avec un quota de 4 000 pèlerins. Un nombre que l’Etat mettra à la disposition des privés. Une manière pour les autorités d’anticiper sur la politique de privatisation du Hadj, en projet depuis quelques années. Reste à savoir qui bénéficiera du quota ? Si l’on sait que les 285 agences veulent chacune convoyer des pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam, sans oublier les quatre (4) regroupements. Il s’y ajoute qu’à cause du Coronavirus, des réductions sensibles sont notées dans les lieux d’hébergement des pèlerins. Ce qui va se répercuter sur le prix à payer pour les musulmans qui veulent accomplir ce pilier de l’Islam. Dans cette même optique, l’Arabie Saoudite a décidé, cette année, de ne pas recevoir de pèlerins âgés de plus de 65 ans. Et des sources proches des voyagistes avancent que le prix minimum d’un Packet pour le pèlerinage 2022 varie entre 4 millions et 7 millions FCfa (transport, hébergement, restauration, encadrement). Cette année, l’Arabie Saoudite compte autoriser la venue d’un million de pèlerins, dont les 20% seront des autochtones et les 80% accordés aux autres pays.