L’Atlético s’impose sur la plus petite des marges face au Real Madrid, déjà sacré champion d’Espagne (1-0), et prend six points d’avance sur le Betis, à trois journées de la fin du championnat. Quatrièmes, les Colchoneros s’approchent d’une qualification en Ligue des Champions la saison prochaine.
Pour le choc de la 35e journée de Liga, le Real Madrid se déplaçait sur la pelouse du Wanda Metropolitano pour y affronter son voisin et rival, l’Atlético de Madrid. Les Merengues, sacrés champions d’Espagne la semaine passée et en finale de la Ligue des Champions, espéraient finir sa saison en beauté en faisant tomber son ennemi sur son terrain. Les Colchoneros, quant à eux, devaient s’imposer pour assurer leur place dans le top 4, qualificatif pour la Ligue des Champions.
Pour ce faire, Diego Simeone alignait un duo Correa-Cunha devant Carrasco et Llorente, tandis que Carlo Ancelotti, sans Courtois ni Modric dans son onze, titularisait Lunin dans les buts et Camavinga au milieu de terrain. Si les visiteurs mettaient le pied sur le ballon en première période, ce sont les joueurs d’El Cholo qui étaient à l’origine des meilleures occasions de la rencontre. Kondogbia allumait la première mèche dès l’entame (1e) avant d’être imité par Correa, qui frôlait le poteau gauche de Lunin (4e) puis Carrasco (8e). Le Brésilien Cunha se montrait également très remuant en attaque, sans succès (30e), avant de finalement obtenir un penalty pour les siens, transformé par Carrasco, qui prenait Lunin à contre-pied (1-0, 40e).
Le Real bousculé
Kroos n’était pas loin d’égaliser dans la foulée mais sa frappe puissante ne faisait pas trembler les buts d’Oblak (45e). Le Slovène gagnait ensuite son duel avec Jovic, titulaire en l’absence de Benzema, juste avant la pause (45+2e). Mais au retour des vestiaires, les locaux étaient tout aussi dangereux dans le camp adverse, notamment grâce à l’entrée de Griezmann, qui n’hésitait pas à tenter sa chance de loin (57e). Excepté l’occasion de Casemiro, mis en échec par Oblak (59e), le Real Madrid ne semblait pas déterminé à aller mettre le danger dans la moitié de terrain rouge-et-blanc. Carrasco n’était pas loin de tromper une seconde fois Lunin (60e), suivi de Cunha, qui perdait son duel face au portier ukrainien (63e).
Comme à leur habitude, les hommes de Carlo Ancelotti attendaient le dernier quart d’heure pour enfin se réveiller et réagir : entré à la place de Jovic, Valverde sollicitait Oblak à deux reprises sur de grosses frappes (70e, 84e) pour essayer d’égaliser, et ce malgré les occasions manquées du break de Griezmann (73e, 76e) et le poteau sortant de Carrasco (77e). Sur coup franc, Asensio n’était pas loin de trouver le petit filet gauche d’un Oblak attentif (88e). Le score ne bougeait plus jusqu’au coup de sifflet final : l’Atlético s’impose face à son rival et prend six points d’avance sur le 5e, le Real Betis, et n’est pas loin d’une qualification en C1.