L’Espagne a revu les conditions de régularisation des migrants en situation irrégulière sur son sol. D’après les Échos, qui donne l’information, le pays est sur le point d’instituer un titre de séjour réservé à ces derniers, s’ils disposent d’un emploi.
Pour y avoir droit, le demandeur devra remplir certains critères. «Être en situation irrégulière au moment de la demande, justifier d’une présence continue sur le territoire espagnol depuis au moins deux ans, ne pas être sous avis d’expulsion dans le pays et présenter un contrat de travail signé par l’employeur», liste le journal.
La même source précise que le contrat de travail demandé «doit garantir le salaire minimum appliqué en Espagne, soit 1134 euros [737100 francs CFA], ou le salaire fixé dans la convention collective du secteur d’activité choisi. Cet emploi doit couvrir une période de trois mois minimum».
Si le migrant occupe un emploi à temps partiel ou plusieurs emplois, ajoute Les Échos, «tous les contrats correspondants peuvent être soumis, à condition que la somme des heures de travail atteigne au moins 20 heures par semaine au total- contre 30 heures auparavant. [Il doit en plus] présenter un casier judiciaire vierge en Espagne et dans les autres pays de résidence sur les cinq dernières années».