La quasi-totalité des médias de la place (Journaux, chaines de télé, radios, sites internet) ont respecté le mot d’ordre émanant du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS).A savoir une journée sans presse.
Ce en raison de la pressurisation dont la presse sénégalaise fait l’objet de la part des nouvelles autorités de la République. Le « blocage des comptes bancaires » des entreprises de presse pour non-paiement d’impôt, la « saisie de (leur) matériel de production, la « rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires », le « gel des paiements » dus aux médias.
« L’objectif visé n’est autre que le contrôle de l’information et la domestication des acteurs des médias », selon les organisations des médias nationaux. Il n’y a pas de démocratie sans liberté de la presse et malheureusement, les nouvelles autorités de la République croient dur comme fer qu’en fragilisant les médias pour en, assurer le contrôle totale, cela leur permettra de perpétuer leur pouvoir.
Ce qui est impossible. Pour sûr,le pouvoir de Diomaye a posé le premier acte tendant à le discréditer et à présenter le Sénégal comme un contre-modèle en matière de démocratie. Malheureusement !