Un membre du Parti démocratique sénégalais (PDS) vend la mèche. Ça négocie en perspective des Législatives. Selon les révélations faites par Djibril Sakho, responsable PDS à Saint-Louis, Wallu et Pastef envisagent de rééditer le coup de 2022 et n’excluent pas de former une alliance politique.
« Que ce soit clair, le PDS n’a pas décidé de s’opposer au nouveau régime. Sinon Maître Abdoulaye Wade n’aurait pas demandé que nous soutenions la coalition Diomaye Président », a-t-il soutenu avant de poursuivre : « D’ailleurs, nous allons former une alliance avec le Pastef dans le cadre des prochaines Législatives. Car nous avons compris que le pouvoir en place a besoin d’une majorité confortable à l’Assemblée nationale pour dérouler son programme. Le dernier épisode noté à l’hémicycle avec le blocage du débat d’orientation budgétaire est un exemple qui montre que la majorité [Benno] n’entend pas faciliter la tâche aux nouvelles autorités. »
Le libéral révèle en ce sens que le Président Bassirou Diomaye Faye et son leader Karim Wade « s’entretiennent souvent par téléphone », et par ricochet, souligne-t-il, « cela veut dire que le président de la République rend compte aussi à son tour au président de son parti [Pastef], Ousmane Sonko ».
Aux dernières nouvelles, le successeur de Macky Sall envisage de demander l’avis du Conseil constitutionnel pour déterminer la date à partir de laquelle il pourra dissoudre l’Assemblée nationale. Selon des juristes cités par L’Observateur, ce dernier ne pourra invoquer l’article 87 de la Constitution pour dissoudre l’Assemblée nationale qu’à partir du 14 septembre 2024, soit deux ans après l’installation de la présente législature.