Réponse à Yoro Dia : NON, le Président Diomaye n’est pas comparable au Roi Jean Sans Terre (Par Ismaila BA)

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Monsieur Yoro Dia,

Vous avez récemment, dans une contribution parue sur Seneweb le 14 juillet 2024, comparé le Président Diomaye à Jean Sans Terre, Roi anglais notoirement incompétent et faible.

Cette comparaison historique, aussi fausse que théâtrale, manque cruellement de subjectivité et de rigueur scientifique.

Pour trouver des similitudes avec le roi Jean Sans Terre, il faut fouiller dans l’encyclopédie de l’histoire politique récente du Sénégal entre les pages 2012 et 2024 où un Président de la République avait reçu plus de 60 000 milliards de francs CFA en 12 ans en budget, emprunts mais qui n’a pas réussi à sortir le Sénégal des 45 pays les moins avancés (PMA) au monde.

Ce Président, avant même la fin de son mandat, consent à un contrat de chargé de mission et VRP avec son patron loin de sa terre natale.

Ne voyez-vous pas des similitudes entre le Roi Jean Sans Terre et un Président incompétent, faible loin de sa terre patrie ?

Permettez-moi de rétablir quelques vérités et de redresser votre vision haineuse depuis la révolution électorale du 24 mars 2024.

Oui, le Président Diomaye est comparable, mais au Président Abraham Lincoln : tous deux juristes à barbe iconique et abolitionnistes des maux qui gangrènent la société.

Si l’histoire nous apprend quelque chose, c’est que les véritables leaders sont souvent incompris, haïs et dénigrés par ceux qui craignent le changement et la perte de leurs privilèges indus et illégitimes.

Abraham Lincoln, le premier Président Républicain avec sa barbe iconique, a été l’un de ces leaders. Il a lutté pour l’abolition de l’esclavage et a enduré des critiques acerbes, tout comme Diomaye aujourd’hui, premier Président de la République Patriote et souverainiste au Sénégal et le plus jeune élu en Afrique.

Tandis que Lincoln a combattu pour la liberté et l’égalité en abolissant l’esclavage par le 13e amendement, le Président Diomaye, avec son Premier Ministre Ousmane Sonko, œuvrent sans relâche pour abolir la mal gouvernance et le népotisme, l’injustice qui sapent les fondements d’un État debout et prospère.

Vous évoquez des révoltes et des révolutions historiques à cause de la fiscalité. Ceci implique deux choses : soit vous avez des limites en histoire, soit vous déformez malhonnêtement la réalité pour une quête de crédibilité intellectuelle.
Pour votre apprentissage du jour, voici les véritable causes de ces révolutions dont vous faites
référence :
?
Révolution française :

– Inégalités sociales : La majorité de la population (tiers état) était désavantagée par rapport au clergé et à la noblesse.

– Influence des Lumières : Idées de liberté, égalité, et souveraineté populaire diffusées par les philosophes comme J.J Rousseau et Montesquieu.

– Crise économique et alimentaire : Mauvaises récoltes entraînant pénuries alimentaires et hausse des prix du pain.

Révolution américaine :

– Désir d’autonomie et de droits politiques : Colons américains voulaient plus d’autonomie et de contrôle sur leurs affaires locales.

– Influence des Lumières : Concepts de droits naturels et de contrat social inspirés par des philosophes comme John Locke.

– Événements déclencheurs : Incidents comme le Boston Massacre et le Boston Tea Party galvanisant l’opinion publique contre la domination britannique. Non, l’impôt ne saurait être au Sénégal un élément perturbateur de la vie économique.

Le Président Diomaye et son Premier Ministre, étant aussi des inspecteurs des impôts et domaines aussi sages que compétents , savent bien que la fiscalité relève des finances publiques mais aussi d’une économie viable et durable.

Permettez-moi de vous rappeler cette citation de Franklin D. Roosevelt : « Les taxes sont ce que nous payons pour une société civilisée. » et aussi celle de Benjamin Franklin : « Dans ce monde, rien n’est certain, sauf la mort et les impôts. » cette assertion souligne l’inévitabilité et l’importance fondamentale des impôts dans la vie quotidienne et le fonctionnement de l’État.

Le Président Diomaye et son gouvernement vont faire mieux que collecter l’impôt ; ils vont élargir l’assiette fiscale pour la rendre beaucoup plus soutenable et en faire une meilleure redistribution pour tendre vers un revenu universel pour chaque Sénégalais.

Cela permettra de faire de chaque citoyen un membre intégré et intégral d’une société sénégalaise juste et prospère.

Le degré zéro de bonne foi devrait vous empêcher d’omettre volontairement de mentionner les formidables réalisations et les efforts tangibles de notre Président en 100 jours, soit à 0,05 % de la durée de son mandat de 1825 jours.

Quant à votre affirmation d’allégeance du Président Diomaye à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, cela relève davantage d’une intention de nuire en titillant leur ego par la manipulation machiavélique que de l’analyse politique sérieuse et de la méconnaissance du leadership et du travail collaboratif pour un objectif commun.

La loyauté et la coopération entre autorités publiques élues confortablement au 1er tour ne signifient pas soumission, mais une synergie nécessaire pour avancer vers des objectifs communs de réalisation des espoirs populaires.

Pour comprendre le tandem Diomaye-Sonko ou SONKO-DIOMAYE, il est impératif de changer de paradigme et de retirer vos œillères d’un esprit primaire et binaire alternatif 0 ou 1.

Pour cela, il faudrait explorer les lois de l’informatique quantique avec l’unité de mesure un qubit (0, 1, ou superposition de 0 et 1 et inversement ), pour comprendre la formule gagnante devenue une référence politique internationale : Diomaye est Sonko et Sonko est Diomaye. Ils incarnent un leadership politique indissociable pour détenir les clés essentielles pour faire face aux enjeux du 21e siècle dans un monde en éternelle mutation et disruption.

Je vous invite à revenir dans le chemin vertueux pavé de bonnes intentions au service exclusif du Sénégal et à apporter, si vous en avez, votre brique ou clic pour la reconstruction du Sénégal en ruine après 12 ans de gabegie, de népotisme encouragé par l’impunité sélective.

Rappelons-nous la Charte du Mandé proclamée à Kurukanfuga au Mali et inscrite par l’UNESCO en 2009 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La charte souligne l’importance de la solidarité et de l’assistance mutuelle entre les membres
de la communauté.

C’est en suivant ces principes que nous pourrons réellement bâtir un Sénégal prospère et uni.

Ismaila Ba
Juriste Fiscaliste
Membre du MONCAP

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