Joueur de la Juventus depuis sept ans, l’Argentin va quitter librement le Piémont. Et il sait déjà où il veut jouer.
Le 21 mars dernier, le feuilleton Dybala a pris fin à Turin. Alors que le feuilleton autour de sa prolongation n’en finissait plus, la Vieille Dame, qui a fini par placer Dusan Vlahovic comme homme de base pour son futur, a officiellement confirmé qu’elle ne comptait pas conserver son numéro 10 argentin. Après un mariage de sept ans, le divorce était donc enfin prononcé.
« Dybala n’est plus au centre du projet Juve. Ses qualités n’ont jamais été discutées, mais d’autres choix ont été faits. Le marché des transferts de janvier a changé la structure technique de l’équipe. Le projet a subi quelques changements et une partie de ces changements concerne également Dybala, qui n’a pas été prolongé aujourd’hui », déclarait le PDG Maurizio Arrivabene.
Dybala voulait rester en Italie
Dybala mis sur le marché, ses prétendants ne se sont pas fait attendre. Alors que nous vous révélions qu’un intérêt pour le Paris Saint-Germain existait de la part du joueur, Arsenal, Manchester United, Tottenham et Newcastle se sont signalés. Mais au final, aucune de ces équipes n’a eu les faveurs de la Joya. La Gazzetta dello Sport annonce ce mercredi que Dybala a choisi un autre club. Et sauf revirement de situation, c’est à l’Inter Milan que l’Argentin évoluera la saison prochaine. L’intérêt des Nerazzurri n’est pas nouveau. Ancien dirigeant de la Juve parti à Milan, Beppe Marotta a longtemps œuvré en coulisses pour le séduire.
De son côté, Dybala souhaitait rester en Italie, il est convaincu que l’Inter lui propose un meilleur challenge sportif et il sait qu’il sera au cœur du projet intériste, même s’il touchera moins d’argent qu’à Turin. À Milan, il percevra 6 M€ annuels + bonus jusqu’en 2026 alors qu’en octobre dernier, il s’était entendu avec la Juve sur les bases d’un contrat de 8 M€ annuels + 2 M€ de bonus (avant que la Juve fonce sur Vlahovic). Toutes les planètes étaient donc parfaitement alignées pour que les deux parties se disent oui.