L’amour est un brasier qui consume tout sur son passage. Et cela, ce n’est pas Anta Fall qui dira le contraire, elle qui a vu son restaurant brûlé par son ex-mari Mactar Sambou avec qui elle refuse de retourner avec.
Selon le quotidien L’Observateur, depuis le divorce consommé entre les deux époux, le mari Sambou « n’arrive pas à se faire l’idée d’avoir perdu son épouse ». À défaut de pouvoir la reconquérir, le jeune homme décide donc de faire vivre l’enfer à la femme en mettant tout simplement à exécution ses menaces. Il a brûlé son restaurant et vandalisé l’appartement et causé d’autres dégâts.
Revenant sur la chronologie des faits, selon l’ex –femme « quelques années après son mariage avec Mactar Sambou, elle a décidé de se séparer de lui parce qu’il la bat habituellement ».
Après leur divorce, le mari s’est aussitôt remarié, mais la dame Anta Fall a décidé de faire fructifier son restaurant. Seulement Mactar n’était pas du même avis et a tenté de reconquérir par tous les moyens, mais en vain. C’est ainsi qu’il a décidé d’employer la méthode brutale. La dame de poursuivre que « son ex-époux la bombardait de messages d’insultes et de menaces de mort auxquels elle ne répondait jamais ».
C’est ainsi que l’ex-mari décide de passer à l’étape supérieure faisant tantôt « irruption dans son restaurant à des heures indues pour y semer la pagaille » tantôt « il se rendit dans son appartement pour écrire sur les murs de l’immeuble des choses salaces sur elle ».
N’en pouvant plus, elle a décidé de porter plainte au niveau du commissariat des Parcelles Assainies d’une plainte. Mais Mactar n’en a cure. Il a continué à mettre en exécution ses menaces jusqu’à brûler son restaurant et promettait d’attenter à sa vie. C’est ainsi que Anta a décidé de relancer le commissariat des Parcelles Assainies qui a cueilli Sambou et l’a placé sous mandat de dépôt pour violence et voie de fait, menaces de mort.
Comparu, hier mardi, devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, Mactar a contesté les faits pour lesquels il est poursuivi, mais son ex-épouse a produit des vidéos et images qui confondent le mari.
Convaincu de sa culpabilité, le procureur de la République a requis l’application de la loi. L’avocat de la partie civile a réclamé 1 million de francs CFA de dommages et intérêts.
Rendant son délibéré, le Tribunal a condamné Mactar Sambou à 3 mois de prison ferme et devra verser à son ex-épouse la somme de 1 million de francs CFA pour toutes les causes et préjudices confondues.