La Fédération Générale des Travailleurs Authentiques du Sénégal demande à l’Etat de régler le coût de la vie. L’organisation syndicale exige en outre le respect des accords signés avec les enseignants, et la tenue de l’élection sociale.
« Aujourd’hui au moment où on attendait une baisse conséquente des prix des denrées de première nécessité des services de consommations, on assiste à une augmentation, de l’eau, l’électricité, le téléphone. Notre organisation exige la relance des entreprises en difficultés, l’application des décisions de justice, renforcer les moyens des inspecteurs du travail pour qu’ils puissent amener à des contrôles de routine », a soutenu Cheikh Alassane Sène le Secrétaire général de la FGTS/A (Autantique).
Poursuivant ses propos, il ajoute : « Pour la révision de la loi, la régularisation du statut des enseignants décisionnaires, la formation des enseignants où on attend. Parce que l’Etat doit aux enseignants un enveloppement en terme de rappel, d’intégration, d’avancement de reclassement qui tourne autour de 100 milliards de F CFA. Si nous prenons le cas de la santé aussi, il y a des négociations, mais malheureusement les accords n’ont pas été respectés. En plus de cela, il y a le système de rémunération des agents de l’Etat. C’est un problème qui reste entier. Les agents municipaux également avec la fonction publique locale ».
Pour M. Sène, c’est un problème d’application qui se pose en réalité. « Nous avons un dénominateur commun. La dépense des intérêts matériels et moraux des travailleurs. Si les intérêts des travailleurs sont menacés, on se retrouve autour de l’essentiel, j’espère qu’on ne sera pas à ce niveau-là. Nous lançons un appel à toutes les centrales syndicales pour qu’on puisse se retrouver autour de l’essentielle face au gouvernement afin que toutes les revendications soient satisfaites », dit-il.