BAISSE DU COÛT DE LA VIE : LA POLITIQUE SOUVERAINISTE DE SONKO RIME-T-ELLE D’AVEC L’EMPRESSEMENT DES SÉNÉGALAIS ?

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Les prix des denrées de première nécessité tels que le riz, le blé, l’huile, le sucre sont importés. C’est donc le marché mondial qui impose ses prix aux Sénégalais. La facture devient alors salée et l’Etat peine à calmer les ardeurs de nos compatriotes en subventionnant ces denrées afin de faciliter son accès chez nos compatriotes. Le Premier ministre Ousmane Sonko table sur la possibilité de notre pays de produire ce qu’il consomme sans pour autant faire appel à ce marché mondial implacable .Cette politique souverainiste se heurte-t-elle à l’impatience des Sénégalais relativement à la baisse des prix des denrées de première nécessité ?

Sans langue de bois, le Premier ministre Ousmane Sonko en Conseil interministériel, hier mardi, à la primature a asséné ses vérités par rapport à la vérité des prix au niveau du marché mondial et l’impossibilité à notre pays de sortir de l’ornière tant qu’on continuera à dépendre de l’extérieur.

Si tout ce que notre pays consomme provient de l’extérieur, l’on est obligé de rester adossé aux prix des produits que le marché mondial nous impose. Et le Sénégal est toujours dans cette logique depuis les indépendances.

Le Premier ministre Ousmane Sonko veut opérer des ruptures et trouver des voies et moyens qui permettront à notre pays de ne plus dépendre du marché mondial mais plutôt du marche national. Et pour parvenir à cette approche souverainiste, le leader de Pastef se veut clair devant l’empressement des Sénégalais de voir se matérialiser la baisse du prix des denrées de première nécessité.

De toute évidence, il faut du temps, beaucoup d’ingéniosité et de patience au gouvernement pour parvenir à inverser la tendance souhaitée et faire en sorte de ne plus dépendre de l’extérieur. D’ici là,les Sénégalais auront-ils la patience d’attendre et de travailler à atteindre cet objectif ?

Ces préalables pour développer notre pays constituent la condition sine qua non pour amorcer un début de développement. Mais face à un peuple longtemps ankylosé dans une politique de dépendance exogène, il y a fort à parier que les autorités parviennent à le convaincre. Car,elles ont hérité d’un pays au bord du précipice !

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