Alors qu’une deuxième vague de libérations est annoncée ce vendredi, afin de pacifier l’espace politique, l’étau s’est déjà desserré autour d’une vingtaines de prisonniers dits « détenus politiques » dont Toussaint Manga et Pape Abdoulaye Touré. Ces derniers durcissent le ton malgré leur libération.
« On ne regrette rien de ce qu’on a fait pour être emprisonné. On a été arbitrairement incarcéré. On n’est pas plus valeureux que ceux qui ont perdu la vie en défendant le projet. D’ailleurs nous nous inclinons devant la mémoire des trois jeunes récemment tués », a lancé l’ancien responsable du PDS. »
Repris par Les Échos, il enchaîne : « La lutte pour la démocratie n’a pas de prix. Nous nous battrons à tout prix pour l’instauration du projet quitte à retourner en prison. Tant qu’ils ne se lassent pas, nous ferons toujours face. Le combat continue et l’engagement s’est renforcé davantage. Je passe de 50 à 200%. »
De son côté, souligne le journal, l’étudiant Pape Abdoulaye Touré réclame la libération des autres détenus dont Ousmane Sonko.
La source rappelle que le premier a été inculpé par le juge Mamadou Seck pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », entre autres, et le second pour « actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, participation à un mouvement insurrectionnel » et actions diverses.