Malgré sa détention depuis le 5 octobre 2023, Aliou Sané a porté un fort plaidoyer à l’endroit du gouvernement sénégalais. Dans un post sur X, le coordonnateur de Y’en a marre, par ailleurs vice-coordinateur de F24, « exige que l’État du Sénégal prenne toutes les dispositions requises pour garantir sa participation ainsi que celle de milliers de détenus dans les prisons du Sénégal à l’élection présidentielle du 25 février 2024 », a-t-il plaidé.
Incarcéré à la maison d’arrêt de Rebeuss, le membre du Conseil d’administration du Réseau ouest-africain des droits humains appelle à l’État à respecter ses droits civiques et politiques tels que le vote.
« N’ayant était ni jugé, encore moins définitivement condamné par un tribunal, je continue de jouir pleinement de mes droits civiques, dont mon droit constitutionnel au vote », rappelle-t-il.