17 novembre : Juan Branco débarque au Sénégal, autorisé à défendre Ousmane Sonko

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Me Juan Branco, un des avocats de la Défense de Ousmane Sonko, dit être autorisé par la cour Suprême du Sénégal à défendre son client, Ousmane Sonko, devant la Chambre administrative, ce  vendredi 17 novembre. L’avocat franco-espagnol a annoncé la nouvelle mercredi sur son compte X, via un long texte, non sans écailler et le Sénégal et la France. 

Le 17 novembre, la Chambre administrative de la Cour suprême examinera le recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE) contre la décision du juge du tribunal de Ziguinchor ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales.

Ainsi, ladite cour va se pencher  sur le recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE) contre l’ordonnance du juge du tribunal de Ziguinchor demandant la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.

Et le tribunal aura un hôte de marque, Juan Branco, aux premières loges, pour défendre le leader de Pastef qui, dit-il, a réclamé son assistance.

« J’ai été convoqué par le Président de la Cour suprême du Sénégal à une audience, ce vendredi 17 novembre 2023, qui déterminera la possibilité pour M. Ousmane Sonko, le principal opposant du pouvoir en place et de la Françafrique, de se présenter à l’élection présidentielle de février 2024« , a t-il révélé mercredi sur X..

Arrêté puis expulsé  vers la France, en août  dernier, pour une entré irrégulière au Sénégal, Juan Branco, sous contrôle judiciaire,  n’a raté d’écailler le pays de Marianne sourd, dit-il, de « la répression politique » au pays du Président Macky Sall.

Aussi tient-il  à prévenir le Gouvernement français qu’il sera « tenu responsable de tout incident qui pourrait m’y arriver. Derrière moi, se trouvent bien des êtres prêts à poursuivre le chemin que nous avons entamé, et qui demanderont compte. Et qui s’assureront qu’il n’y ait aucune impunité ».« Au Sénégal, ajoute la robe noire, on me réclame pour exercer mon métier. J’irai, pour défendre ceux qui se battent pour leur liberté, leur dignité, et leur souveraineté ».

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