La CBAO et Bocar Samba Dièye toujours en désaccord : une nouvelle expertise commandée par la justice

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Le différend entre la CBAO et Bocar Samba Dièye n’est toujours pas résolu. Monsieur Dièye demande le remboursement de ses biens ainsi que la somme débitée de son compte par la banque. Lors d’une réunion en présence de Bocar Samba Dièye, le président de l’association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF), Famara Ibrahima Cissé, explique les détails et les conséquences de cette affaire. Initialement, un premier rapport d’expertise commandité par la justice avait donné raison à M. Dièye. Cependant, ce rapport a été contesté par la CBAO et remis en question par la justice, qui a donc ordonné une seconde expertise.

Tous les papiers qui sont à la disposition de Bocar Samba Dièye viennent de la CBAO. Donc l’expert en venant met sur la table les versions des deux parties et demande à chacune de lui fournir la documentation. En somme, tous les documents remis par chaque partie proviennent de la banque. Et ces documents ont encore donné raison à Bocar Samba Dièye», déclare M. Cissé qui s’empresse de préciser que le juge n’est pas un expert. Car selon lui, pour juger une affaire financière, il faut faire appel aux compétences d’un expert.

« Tous les experts qui ont été désignés par la justice jusqu’à présent ont fait un rapport d’expertise qui donne raison à Bocar Samba Dièye. Je ne pense pas qu’à l’issue de cela, une décision autre que celle demandant à la CBAO de payer à Bocar Samba Dièye les montants frauduleusement débités de son compte peut être prise », soutient-il. Cependant, récemment, une nouvelle décision de justice est tombée. Et elle est en faveur de la banque.

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« Cette décision a été prise à l’insu de Bocar Samba Dièye. D’après le tribunal, il a été jugé par défaut », regrette Famara Cissé. Cet acte est inadmissible aux yeux du président de l’Acsif ainsi que de Bocar Samba Dièye. Car ce dernier dit disposer de trois cabinets d’avocats. Par conséquent, il devait être au courant de cette audience. « Le juge ne peut dire autre chose que ce que les experts ont dit dans leur rapport. C’est pourquoi nous disons à l’opinion publique que cette affaire est dépassée. Et qu’il est temps que la CBAO paie la somme débitée du compte de Bocar Samba Dieye», réclame le président de l’ACSIF.

Avec L’asnews

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