Dialo Diop, vice-président chargé du Panafricanisme et des questions mémorielles au parti Pastef-Les Patriotes, invité dimanche d’Objection, est revenu sur les modalités de la grève de la faim de son leader, Ousmane Sonko
Le leader de Pastef est à son 30e jour de grève de la faim ce lundi 28 août, malgré les appels invitant à mettre fin à sa diète. Mais Dialo Diop a un autre entendement de cet état de fait qui fait retenir le souffle du Sénégal.
Etant donné les conditions de son arrestation, de la dissolution de son parti, maintenant cerise sur le gâteau sa radiation des listes électorales, qui n’a pas encore été notifiée, dans des conditions carcérales, la seule arme du citoyen, s’il est convaincu d’être dans son bon droit, c’est la grève de la faim contre l’arbitraire dont il est victime », a expliqué le vice-président chargé du Panafricanisme et des questions mémorielles au parti Pastef.
A l’en croire, « les modalités de la grève de la faim et sa durée dépendent finalement de l’autorité et non du Président Ousmane Sonko, lui il est dans une attitude d’autodéfense ».
Quid des risques pour sa vie ?
« Pas dans le court terme ni dans le moyen terme, c’est dans le long terme . Avant que nous n’arrivions à cette phase là, j’attends de voir des données cliniques précises. Nous allons organiser la riposte proportionnée au défi qui nous est lancé »
Par ailleurs, Dialo Diop, en tant que médecin retraité, dit n’avoir pas de données détaillées, sur l’état de santé de son mentor. Mais, il dit avoir des infos par voie de presse.
Ousmane Sonko, « persécuté, ses droits constitutionnels confisqués », a été admis en réanimation après avoir fait « un malaise aigu ». En grève de la faim depuis son incarcération le 31 juillet, il était déjà hospitalisé à l’hôpital principal de Dakar depuis le 6 août.
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