Depuis quelques heures, le Niger est plongé dans une situation préoccupante avec un coup d’État en cours. Des militaires putschistes ont pris le pouvoir à Niamey, la capitale du pays, mettant en place un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Ils ont annoncé à la télévision nationale la fin du mandat du président démocratiquement élu en 2021, Mohamed Bazoum. Ce dernier est actuellement retenu dans sa résidence officielle depuis mercredi matin.Les conséquences de ce coup d’État sont déjà perceptibles avec des résidents renversés, des frontières bloquées et un couvre-feu instauré. Tous les éléments d’une crise politique majeure semblent réunis dans le pays.
Dans la foulée les reactions ont fusé de partout dont celle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest « condamne fermement » ce qu’elle qualifie de « tentative de coup d’État », selon l’organisation sous-régionale.Elle « exige » que les responsables libèrent « immédiatement et sans conditions » le Président Bazoum.
Des membres de la garde présidentielle ont retenu le Président Mohamed Bazoum au sein du palais principal pendant plusieurs heures, tandis que des pourparlers sont en cours. Des informations indiquent que l’ancien président, Mohammed Issoufou, est impliqué dans les discussions avec les gardes présidentiels pour éviter que la situation ne se détériore davantage.
