Le ministre de l’Intérieur a fait un tour sur les lieux du chavirement de la pirogue qui a causé 18 morts, 03 blessés. Abdoulaye Félix Antoine Diome, très peiné, a promis l’enfer aux convoyeurs. En attendant, il lance un appel aux jeunes.
Après un tour fait à bord d’une chaloupe de la marine nationale, le ministre de l’Intérieur s’est rendu à la morgue de l’Hôpital militaire de Ouakam pour voir les corps repêchés par la marine. Face à la presse, en compagnie du ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Antoine Diome a annoncé un plan décennal qui prendra effet le 27 juillet prochain pour lutter contre ce fléau. «L’instauration du comité interministériel de lutte contre l’émigration clandestine au sein du ministère de l’Intérieur en 2021 va bientôt porter ses fruits. Les travaux seront validés le 27 juillet prochain. Le plan va durer 10 ans (2023-2033). Ainsi, le plan opérationnel sera mis en place juste après sa validation», renseigne le ministre, après sa visite à la morgue de l’Hôpital militaire de Ouakam.
Antoine Felix Abdoulaye Diome ajoute que la migration circulaire sera bien organisée pour accompagner les candidats à l’émigration à faire le voyage en toute sécurité, car c’est le seul moyen que l’Etat peut mettre en place et permettre aux aventuriers légaux et légitimes de voyager ailleurs. La réussite de ce plan, dit-il, permettra d’endiguer définitivement ce fléau et convaincre les jeunes à ne plus prendre ses routes de la mort.
Les trois rescapés, après leur prise en charge, sont à la disposition des gendarmes pour les besoins de l’enquête. Le ministre a informé que la plupart des candidats de cette pirogue viennent des contrées comme Yeumbeul et environs, Touba, Mboro….
Sans aller au fond des premiers résultats d’enquête, le ministre a indiqué que la pirogue aurait pris départ à Thiaroye. Une escale a été faite à Yarakh.