Le défenseur catalan a encore signé une sortie médiatique remarquée. Extraits.
Il ne lui reste sans doute pas encore beaucoup d’années à passer sur les terrains de Liga, mais Gerard Piqué (35 ans) sait qu’il pourra facilement se reconvertir dans les médias, en plus de ses activités d’homme d’affaires. Interrogé sur la chaîne Youtube The Wild Project, le défenseur du FC Barcelone a encore lâché quelques punchlines dont il a le secret. Et c’est l’ancien président blaugrana, Josep Maria Bartomeu, qui a pris le plus cher. Lorsque ce dernier était encore en poste, Piqué n’avait pas hésité à le soutenir publiquement. Un geste qu’il regrette fortement aujourd’hui.
« C’est une personne dont les doutes ou le fait de vouloir faire plaisir à tout le monde l’ont amené à ne pas savoir dire non, ne pas savoir gérer les problèmes. Ces derniers temps, nous ne l’avons jamais vu à la Ciudad Deportiva (le centre d’entraînement du Barça, ndlr). Pourquoi suis-je en colère contre Bartomeu ? Il m’a menti au visage avec le Barçagate. Le club fait appel à des services pour critiquer les joueurs. Il nous dit en face à Leo (Messi) et à moi qu’il ne savait rien. Nous lui avons dit qu’on acceptait de croire qu’il ne savait rien et nous espérions qu’il prendrait les mesures appropriées. Et puis je découvre qu’il savait tout. Qu’il m’ait menti en face dans un événement aussi grave… qu’il vienne et demande pardon. Je suis sorti comme un con dans les médias pour le défendre. »
« À Madrid, ce sont des gens un peu prout-prout »
Autre sujet évoqué : le cas d’Ousmane Dembélé. « Je l’apprécie beaucoup, nous avons une très bonne relation. Tant qu’il est joueur du Barça, l’espoir de le voir continuer avec nous existe. » Hors terrain, Piqué est aussi revenu sur son sens de la fête qui lui a si souvent valu des critiques. Aujourd’hui, il jure s’être calmé. « Les enfants et la famille m’ont donné cinq ans de carrière en plus. Je suis plus tranquille. Mais on peut boire avec modération. Moi j’aime me prendre un whisky-Coca ». Enfin, après avoir assuré être resté très proche de Pep Guardiola, le champion du monde 2010 nous a offert une comparaison déroutante au sujet du rival du Barça, l’Espanyol.
« Ça fait longtemps que j’ai autant d’argent que le budget de l’Espanyol. Je préfère aller jouer sur le terrain de l’Espanyol qu’à Madrid. Je suis content quand l’Espanyol monte en première division parce que je vais y aller pour jouer. J’aime y aller, entrer sur le terrain, être sifflé, conspué. Tu ris et ça les énerve encore plus. Il n’y a rien de tel dans le monde. Je dirais que c’est mieux que le sexe. J’apprécie ce match beaucoup plus que celui contre Madrid. C’est une rage contenue. À Madrid, ce sont des gens un peu prout-prout. » Ils apprécieront.