Le leader du Parti Républicain et du Progrès (PRP) l’a remis au goût du jour, le mercredi 1er février 2023, lors de la conférence de la conférence des leaders de la coalition «Yewwi Askan Wi». «Ils disent, dans ce même rapport, que face à la mort de 4 manifestants (…) tout décès dû à un usage excessif de force par les Forces de l’ordre, doit faire l’objet d’une enquête approfondie, rapide et transparente, conformément au principe relatif à la prévention efficace des exécutions extrajudiciaires, arbitraires et sommaires et au moins, d’enquêter efficacement sur ces exécutions et à la version révisée du Manuel des Nations-Unies sur la prévention des exécutions extrajudiciaires, arbitraires et sommaires», a déclaré Déthié Fall.
Poursuivant son propos, il ajoute que les experts indépendants des droits humains, se disent préoccupés par la situation. «Ils disent : «nous exprimons également de graves préoccupations quant aux allégations d’interdiction de rassemblement pacifique qui, si elles s’avéraient vrai, constitueraient des violations du droit à la liberté d’expression et d’opinion et à la liberté des réunions pacifiques, contrairement aux dispositions du Pacte international des droits civils et politiques, de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et de la Constitution sénégalaise», a indiqué Déthié Fall.
Selon l’ancien parlementaire, le Rapporteur spécial sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association, le Groupe de travail sur la détention arbitraire et le Rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, ont indiqué à l’Etat du Sénégal qu’ils ont émis «cet appel, afin de préserver les droits des personnes susmentionnées, arrêtées et détenues, d’un préjudice irréparable et sans préjugé d’une éventuelle décision de justice».
A en croire Déthié Fall, les experts indépendants en droits humains sont revenus sur toutes les arrestations au mois de mai dernier, les décisions de justice et les personnes qui sont encore en prison.
Le leader du PRP a, par ailleurs, fait savoir que l’Etat du Sénégal a apporté sa réponse. «Tout le monde sait qu’ici, l’interdiction des manifestations est la règle, l’autorisation est l’exception et ils disent, eux, le contraire», a-t-il souligné.