Gabrielle Kane a porté plainte contre son employeur, Africapital SARL, pour licenciement abusif et non versement de six mois de salaire. Son tort, affirme-t-elle : son implication dans l’affaire Adji Sarr, la masseuse qui accuse le président de Pastef, Ousmane Sonko, de viol et menaces de mort. Les deux parties se retrouveront face-à-face le 6 septembre à l’audience des référés du tribunal de Dakar puis le 8, devant le tribunal du travail. Directeur général de l’entreprise incriminée, Marc-Alain Aldaroso a répondu dans les colonnes de L’Observateur à la plainte en question.
«Gabrielle Kane fait de fausses accusations. Elle avait un contrat de prestataire de service à Africapital pour une durée de quatre mois. Elle était censée mettre en place un plan de communication marketing. Cette période a été réglée par facture. Pourtant, ses services étaient heurtés par le coronavirus. Après, elle ne venait plus au bureau. Elle est restée sans rien faire.
«Je n’ai pas renouvelé son contrat. Elle n’avait plus de mission particulière au sein de la société. C’est là qu’elle est sortie pour dire qu’elle a été licenciée parce qu’elle défend la cause de Adji Sarr. Elle a déclaré que je lui ai fourni des faux bulletins de salaire, qu’elle le prouve.
«C’est un non-événement ce qu’elle est en train de faire. En réalité, Gabrielle n’a jamais été salariée au sein de mon entreprise. Je vais porter plainte contre elle devant le tribunal correctionnel pour dénonciation calomnieuse.»