75 % de taux d’exécution des travaux à la Zone de Captage : Un nouveau mur sort de terre

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Le bassin de la zone de Captage vit aux rythmes de la construction d’un nouveau mur de protection. Du côté du rond-point vers le marché Bignona, le bloc de béton armé s’étire sur plusieurs mètres. Il s’élève à deux mètres avec une épaisseur plus grande que celle de l’ancien muret. Sur la pente conduisant vers l’ancien garage Casamance, des techniciens et des ouvriers posent une nouvelle structure de coffrage. Un peu plus avant, vers le rond-point de l’école privée Asafin, un autre pan du nouveau mur est érigé. Il en est de même du côté du point de collecte des déchets. « Là, ça prend forme. Le mur est visible », a noté le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo qui était accompagné par le Directeur Administratif et financier (DAF), Bamba Fall, du Directeur des Travaux, Kader Konaté, du Conseiller technique, Bassirou Sow, et d’autres agents de l’ONAS et des ingénieurs de l’entreprise. Sur le site, le ciel est nuageux. Le temps presse. L’intervalle du coffrage et de décoffrage est d’un jour. Tous les jours, le contrôle est fait sur le béton et sur le mur.
La vérification de la conformité des normes est de vigueur même s’il faut tenir de l’impératif de respecter les délais. « Il peut pleuvoir à tout moment 100 mm de pluie. Donc, il faut accélérer les travaux », a insisté le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo. Les représentants des entreprises acquiescent sur la nécessité de prendre en compte la probabilité qu’il peut pleuvoir à tout moment. Le nouveau mur en béton armé est décalé, par endroits, d’environ un mètre par rapport à l’ancien. A la date du 7 août 2023, le taux global d’exécution est de 75 %. « Nous avons un taux global de 75 %. Nous avons ferraillé 1200 m linéaire. Nous avons coulé 800 m de mur. Les travaux du reste du mur seront entamés. Notre date prévisionnelle pour boucler, c’est le 15 août », informe Kader Konaté. A terme, la zone de Captage aura une capacité de stockage de 250.000 m3 alors que la capacité de refoulement est portée à 11.000 m3/heure contre 6.000 m3/heure en 2022.
Après la zone de captage, la délégation s’est rendue à Yoff. Derrière l’hôpital Philippe Maguilène Senghor, des ouvriers et des techniciens, sous l’œil des ingénieurs, sont en train de poser de nouvelles grosses conduites. « A Yoff, nous avons posé en duo parallèle des conduites PRV. C’est pour enlever le goulot d’étranglement sur le canal et faciliter l’écoulement normal des eaux drainées », explique Kader Kader Konaté. Les travaux de Yoff comme ceux de la Zone de Captage font partie d’un projet de 24 milliards de francs Cfa, initié par le Président de la République, Macky Sall pour apporter des réponses durables à la problématique des inondations dans ces deux sites et aussi à la Cité Belle Vue. Les visites de terrain sont aussi l’occasion pour le Directeur Général de recueillir les préoccupations des populations. Il a eu des échanges avec les personnes du troisième âge à Yoff.

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