Après la tragédie de l’attaque qui a fait 51 morts parmi les soldats burkinabés, Nathalie Yamb, une activiste panafricaniste suisse d’origine camerounaise, a commenté la situation en Afrique sur son compte Twitter.
Dans un tweet, Nathalie Yamb a suggéré que la France laisse souvent un « cadeau » lorsqu’elle quitte un pays africain sous forme d’une augmentation temporaire des attaques perpétrées par des groupes terroristes. Selon elle, cela serait le mode opératoire habituel de la France qui persiste jusqu’à ce que l’armée locale soit suffisamment équipée pour faire face à ces menaces.
« Chaque fois que l’armée française est chassée d’un pays africain, elle laisse en cadeau une recrudescence temporaire d’attaques perpétrées par ses supplétifs terroristes. C’est son mode opératoire habituel. Ça dure le temps que l’armée locale s’équipe de façon adéquate ». Dit-elle, laissant entendre la responsabilité de la France dans cette attaque.
Le 18 janvier 2023, le gouvernement burkinabè avait pris une décision en mettant fin à l’accord qui régissait la présence des forces armées françaises sur son territoire depuis 2018.
L’attaque qui a coûté la vie à 51 soldats burkinabés s’est produite vendredi 17 février dans le nord du Burkina Faso, où les attaques des groupes armés « terroristes » sont en train de s’intensifier depuis le début de l’année. Cette embuscade dans la région du Sahel frontalière du Mali et du Niger pourrait être la plus meurtrière jamais commise contre les forces de sécurité depuis celle de novembre 2021 à Inata, dans le nord du pays, où 57 gendarmes avaient été tués.